Non ! le terrorisme du E.L.A. [1] et du 17N [2] ne nous fait pas peur.
La nébuleuse sombre du ciel, le jour, nous fait peur.
Les moustiques & les mouches qui vivent l’hiver, les arbres qui fleurissent l’automne, les petits pains au sésame élastiques & les pastèques carrées, nous font peur.
Les promenades au long de sentiers dallés & cloturés dans une nature préfabriquée nous font peur.
Les îles exotiques vierges nous font peur. Nos rêves sont devenus des hôtels monstrueux issus de brochures plastifiées.
La modernisation d’une série de valeurs et de coutumes qui ποινικοποιήθηκαν d’un sacro système, nous fait peur.
Le chômage, la pauvreté et la faim, les projets grandioses et, de manière chronique, la maladie de la discipline, nous font peur.
L’intensification du travail, l’instant où la science "travaille" et la technologie "excèle" pour amoindrir sa peine, nous font peur.
Le manque de cohésion sociale, l’isolement et la tristesse dans le visage des passants, nous font peur.
La confusion & la paraphrase de significations de base, le modelage de la nouvelle langue, nous font peur.
La présence permanente du Grand Frère nous fait peur. Caméras, filatures, à l’intérieur de la domestication de masse, systématisation de la quotidienneté, nouveaux ’ennemis’ et guerres perpétuelles.
La perte de mémoire, l’hésitation aux revendications, la perte des acquis, nous font peur.
L’urbanisme, la violence de la cité et le salaire que nous acceptons pour leur plaisir, nous font peur.
L’éclat terne & la voie continue des mégalopoles nous font peur (big city, bright light, long midnight).
La décodification de nos DNA nous fait peur. L’humain est-il né pour faire la guerre, pour haïr et pour gagner en liquidant la vie et la joie autour de lui ?
La guerre, le malheur & la clochardisation nous font peur. Les "divinités" souveraines qui continuent à être adorées avec des tas de victimes pour la propitiation du peu.
Le terrorisme des malades bellicistes unis [3], qui dressent des guerres et tuent des innocents pour couvrir des scandales, pour essayer des armes et pour satisfaire la pusillanimité et la vanité leurs gardants, nous fait peur.
Vos mensonges essayent de devenir nos cauchemars...
Bonjour donc, c’est la date de péremption de l’engourdissement hivernal.
Que nos rêves deviennent les cauchemars de la Nouvelle Classe.