réduire la fonction de l’intelligence et des sciences
à la seule rentabilité économique
traiter les enfants comme des clients adultes et
les adultes comme des enfants idiots
exclure systématiquement ceux qui ne sont pas utiles à la logique de guerre économique
propre, ordonnée, précise et structurée
traiter les exclus comme des animaux domestiques,
des handicapés mentaux, des déchets embarrassants
programmer l’éducation pour fabriquer des individus drillés à la production,
facilement stimulables à la consommation
et jetables une fois usés ou inutiles
Nous sommes tributaires de gros porcs pour qui l’idéal est d’écraser, de violer, de massacrer les humains, la nature et la vie ... C’est manifestement le pouvoir d’achat, baromètre suprême, qui détermine la place de l’individu dans la société. Ce n’est plus son statut professionnel - mais bien le « pouvoir à consommer  » (le client n’est-il pas roi ?) Les dérives fascisantes découlent de cet état de fait. De ces appréciations conformes à l’homme générique et propre à la pensée unique. On consomme de la liberté, on achète des doses de démocratie. Plus le pouvoir d’achat est conséquent, moins on est soumis aux contraintes domestiques (quotidiennes), moins on risque d’etre inquiété par la justice, moins on risque d’être froissé par le mauvais temps, etc. Les nouvelles formes du fascisme ne sont jamais que des injustices sociales de l’ancien régime que l’on aurait cru dépassées. A l’inverse, la route paraît bien tracée. Sans pouvoir d’achat : L’acces a la culture est interdit. Les vacances sont interdites. Les transports en commun sont interdits. La télécommunication est interdite. Les rencontres sont interdites, etc. La dictature de fin de mois (est la pire ? ) Le fascisme ordinaire ne persécute pas l’individu physiquement, il le nie -excepté bien entendu les cas extrêmes -car si nous sommes bel et bien dans un état de Droit - c’est à condition que chacun reste à sa place. Si cette loi fondamentale est transgressée, le capitalisme sauvage montrera son vrai visage et aura recours à ses bon vieux principes autoritaires.