Soustraire l’homme à la double contrainte "se tuer de fatigue au travail ou végéter dans le désoeuvrement", dictée par les trop fameuses lois du marché, autrement dit, par les caprices de la finance, passe inévitablement par la réduction du temps de travail.
Si l’on reconnait que la révolution technologique a multiplié par quatre la productivité dans les pays industrialisés ; en distribuant mieux et en organisant différement le partage, on pourrait limiter le travail à 10 hebdomadaires au lieu des 32 négociées.
Manifestement, la culture de la performance et du productivisme, soit l’idéologie du travail, manque autant des outils et du courage nécessaires pour résoudre de façon décisive ce problème que l’intention réelle de le faire.
Dès lors, le chômage ne peut que se perpétuer, impliquant la précarisation du travailleur. Ainsi, des fractions toujours plus grandes de la population laborieuse sont progressivement écartées du salariat contractuel et stable. Et à mesure que cette évolution se confirme, l’illégalité des emplois s’affirme comme nouvelle règle.
La résistance contre cette organisation de l’egoïsme est une question d’éthique. Elle a pour corollaire l’organisation solidaire de la classe ouvrière. Quoique certains intellectuels puissent en penser, cette dernière, loin d’être morte, vit un déplacement important de par sa mondialisation. Moins visibles et en déclin au centre, les cultures ouvrières se transforment, tandis que dans les périphéries elles apparaissent et se développent.
M O N D I A L I S A T I O N
D U KAPITAL,
L U T T E MONDIALE
CONTRE LES
C H I E N S DU KAPITAL !!!