"Tant que l’Etat existe, il n’y pas de liberté. Quand il y aura la liberté, il n’y aura plus d’Etat" (Oulianov 1917)
"tout Etat, qu’il soit bourgeois ou prolétarien, ne tend par sa nature même qu’à exploiter l’homme, qu’à détruire en chacun comme en tous toutes les qualités naturelles de l’esprit humain qui poussent à la liberté et à la solidarité qui la fonde" (Makhno 1932).
"tant que le prolétariat a encore besoin de l’Etat, ce n’est point pour la liberté, mais pour réprimer ses adversaires. Et le jour où il devient possible de parler de liberté, l’Etat cesse d’exister comme tel" (Engels 1875).
Certains partisans du communisme s’évertuèrent à construire ce qui les rebutait, malgré leur conscience affinée par l’époque révolutionnaire.
"L’Etat est le produit et la manifestation de ce fait que les contradictions de classes sont inconciliables" (Oulianov 1917)
Ce n’est pas un Etat ni son système qui supprimeront ses exploitations.
"Quand disparaîtront en même temps que la domination de classe et que la lutte pour l’existence individuelle, engendrée par l’anarchie actuelle de la production, les heurts et les excès qui découlent de cette lutte, il n’y aura plus rien à réprimer, le besoin d’une force spéciale de répression ne se fera plus sentir dans l’Etat" (Engels 1878).
Les réalités du système K découlent de ce que nous acceptons d’y vivre. Et ..
"Que chacun se débrouille comme il peut ! Que peut-il faire celui qui manque du nécessaire en travaillant, s’il vient à chômer ? Il n’a qu’à se laisser mourir de faim. Alors on jettera quelques paroles de pitié sur son cadavre. C’est ce que j’ai voulu laisser à d’autres. J’ai préféré me faire contrebandier, faux monnayeur, voleur, meurtrier et assassin. J’aurai pu mendier : c’est dégradant et lâche et même puni par vos lois qui font un délit de la misère. Si tous les nécessiteux, au lieu d’attendre, prenaient où il y a et par n’importe quel moyen, les satisfaits comprendraient peut-être plus vite qu’il y a danger à vouloir consacrer l’État social actuel, où l’inquiétude est permanente et la vie menacée à chaque instant" (Koenigstein 1892).
"Comme nous le savons, l’idée politique, étatiste, gouvernementale n’était pas encore discréditée dans la Russie de 1917. Présentement, elle ne l’est encore dans aucun autre pays. Il faudra certainement du temps et d’autres expériences historiques pour que les masses, éclairées en même temps par la propagande, saisissent enfin nettement la fausseté, le vide, le péril de cette idée" (Voline 1939).
"La TAZ est comme une insurrection sans engagement direct contre l’Etat, une opération de guérilla qui libère une zone (de terrain, de temps, d’imagination) puis se dissout, avant que l’Etat ne l’écrase, pour se reformer ailleurs dans le temps ou l’espace. Puisque l’Etat est davantage concerné par la Simulation que par la substance, la TAZ peut "occuper" ces zones clandestinement et poursuivre en paix relative ses objectifs festifs pendant un certain temps" (Bey 1991).