intersiderale - διαστρική

pôle d’attraction droit au travail versus droit à la paresse

[Pré-print] X-file du travail [page 17]

en quoi les travailleurs galactiks (mutants, droïdes & autres blob’s) seraient-ils paresseux ?

mercredi 1er janvier 1997, par intersiderale

La redéfinition
du travail :
le X-file du travail

Les moeurs de la " pensée unique " dans lesquelles la jeunesse est sommée de correspondre n’est plus le joug puritain et autoritaire qu’on connut nos parents. Le jeune a maintenant le droit, du moins la possibilité matérielle, de quitter le giron familial, cela sans avoir trouver un travail ou terminer ses études.

On peut penser a un premier pas vers l’émancipation du jeune vis a vis du pouvoir parental. Pour un jeune étudiant ou un jeune chômeur, habiter seul, isolé comme on dit, permet de percevoir plus d’argent de la caisse d’allocation de laquelle il dépendrait. Habiter seul, loin des "kots" communautaires apparaît donc comme le luxe suprême.

Quoi qu’on en pense, Cette facilité enferme dans l’individualisme ou la survie en solitaire semble être le marqueur décisif de la maturité naissante.
" Se suffire a soi-même ", voila bien la valeur suprême.

... Le fameux " modèle belge " de sécurité sociale aurait-il comme effet pervers de pouvoir survivre le nez au-dessus du seuil de pauvreté, mais à condition d’être isolé ?, sans parler des règles draconniennes empêchant toutes activités bénévoles reconnues en tant que telles. A ce niveau, il est interressant de souligner une aberration : Le travailleur n’aura aucune difficultés administratives à excercer une activité bénévole alors que le demandeur d’emploi se verra contraint d’informer le F.O.R.E.M. et de prouver qu’il s’agit bien là d’un travail non rémunéré. (heu, à vérifier quand même)

Redéfinition du travail, certes, mais définition du travail :

I _ 1° Vx. Etat de celui qui souffre, qui est tourmenté ; activité pénible.
II _ 1° Ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ou de contribuer ? produire ce qui est utile ; état, situation d’une personne qui agit avec suite en vue d’obtenir un tel résultat.

Nous pourrions donc affirmer, sans paraître trop cyniques, que la redéfinition du travail passe par l’essence de ce qu’il propose - tout en dépassant ce qu’il représente

Excercer une activité socialement utile hors du cadre "normal" entraîne une suspicion non fondée, voire totalement irrationnelle. Tout le monde sait qu’il n’y a pas assez de boulot sur le marché mais le demandeur doit user de sa force de travail àen chercher.
Dans un contexte pareil, quelle barrière morale sérieuse pourrait blâmer le travail dans la clandestinité ?

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0