> (slogan entendu à la radio).
Tout compte fait, ... c’est factice.
Il paraît que l’ a pour mission de fonder l’identité culturelle européenne.
D’habitude un système monétaire naissait d’une culture bourgeoise commune - l’Europe parie sur le contraire.
Le sentiment d’appartenance à l’Europe se concrétisera enfin par l’emploi d’une monnaie unique.
La culture est une communauté de valeurs.
Sur les billets, ces façades à la fadeur du consensus.
Sauront donné une image pour un esprit européen commun.
Ce qui va vraiment rassemblé les européens, c’est l’emmerdement à convertir.
Ce qui rassemble déjà beaucoup d’européens et qui fait s’épanouir les bords de la belle Europe, ce n’est pas le problème du nouvel argent, c’est les vieux problèmes d’argent.
L’idée européenne se monnaie, c’est dans l’ordre des choses.
L’identité tient au postulat du sujet unifié limité par des contours précis - utilisable, désiré par le Kapitalism.
L’identité est une construction imaginaire - si l’imaginaire n’invente pas perpétuellement, ça dérive, il s’arrange selon la structure kapitaliste - un appartement petit bourgeois.
Imaginaire intersiderale. Poussière en dispersion. La question de l’identité est dépassée depuis longtemps. Rien n’est stable et fermé. Rien n’est UN, ni ligne, ni rien.
Seul le mort aura une identité, et vite de poussière.
L’identité est un processus de prise de pouvoir. Par l’ego narcissique sponsorisé, sur un vide mouvant, sur les vagues, le vent.
Le flux incessant que nous sommes seuls pour les autres. Rencontre de flux. Remous ou courant. Je m’identifie à ce que je sens de la vie, au brà »lant.
L’identité ne peut être quéphémère et protéiforme. Un rôle qui se dilapide selon les désirs.
Quand le rôle se fige, l’identité est un contours de cadavre, la structure identitaire d’Euroland est un cerceuil d’argent.
La station debout et son déséquilibre est celle des vivants.