Préalablement, il avait déposé au bureau d’avocats payé par la fgtb un certificat médical pour pouvoir reporter l’audience et préparer sa défense.
Au lendemain de l’audience, il recoit une lettre du bureau d’avocats : Decker & Braun
Cher monsieur
Dans l’affaire sous rubrique au tribunal j’ai versé votre certificat de maladie. Le tribunal ne l’a pas accepté alors que le médecin aurait omis d’indiquer si la sortie est autorisée ou interdite. J’ai relevé quand à moi que le médecin traitant vous a reconnu incapable de vous déplacer à Luxembourg. Ce certificat de maladie aurait du suffire et j’estime le comportement du tribunal hautement incorrect. l’affaire à été prise par défaut [...]
Du premier coup d’oeil, on peut remarquer la combativité tenace du bureau : "j’estime le comportement du tribunal hautement incorrect."
Dans un deuxième temps, on est interpelé par le qualificatif "par défaut". Arrêtez-moi si je me trompe, mais en Belgique, si on est représenté par son avocat, on n’est pas jugé par défaut... On est présent, représenté par son avocat, non ?
Toujours est-il qu’à la vue du dossier de l’instruction, on craint qu’il soit condamné d’avance, avec de faux témoignages de flics (sous couvert d’anonymat, sans blague)...
Bon, entre-nous, ne plus se rendre au grand duché du luxembourg (rien que le nom pendant 15 ans, c’est pas la torture suprême, mais on peut craindre que le tribunal l’ai chargé à mort vu qu’il n’était pas là pour se défendre, aggravé par le fait qu’il ne travaille pas à Arcelor, pire c’est un chômeur,et qu’à l’époque des faits il était domicilié à bruxelles ; bref c’est un casseur professionel dangereux , donc peut être même un peu terroriste. Tout ça pour dire que si il prend plus d’un an de prison ferme, il est extradable.
On peut vraiment s’interroger sur le fait que le bureau d’avocats ne lui ai pas envoyé de pv de l’audience. Peut-être que ça arrivera ultérieurement. Il n’empêche, c’est difficile de prendre ses dispositions dans ce contexte.
Probablement qu’il fera opposition à l’excécution du jugement, prévu pour le 28 octobre.
Ses camas, elles et eux, se demandent bien comment illes vont faire savoir ce qu’illes pensent de la justice luxembourgeoise...