AU-DELÀ d’un certain attrait pour la science-fiction, voire la politique-fiction, et au-delà de notre solidarité avec les luttes des zapatistes, des tute bianche, et de toutes les multitudes en marche contre l’Empire, notre espace d’action et d’expression est après tout galactiK parce que soumis à la relativité. Un espace où la production d’idées serait sujette à un mouvement centrifuge, intemporel, sans jamais tomber sous la contrainte de la pesanteur et du terre-à -terre. Le fruit de ce mouvement permanent est l’Intersiderale. L’Intersiderale, c’est tout ce qui existe autour des planètes. C’est la poussière d’étoiles et le rebut des astres. C’est tout ce qui n’est pas victime de l’écrasante attraction des pôles hégémoniques formant l’Empire.
L’Intersiderale, c’est la multitude formée par tous ceux et toutes celles qui, en s’appropriant l’Intersiderale, refusent de stagner sur un de ces pôles, et qui errent, gravitent, dans un vaste ensemble chaotique formé par tout ce qui, de près ou de loin, participe à une même activité : la lutte galactiK contre l’Empire.
Groupe de marxien/ne/s libéré/e/s, l’Intersiderale est un réseau géographiquement disparate, reliant Liège, Bruxelles & Volos, mais dont les électrons sont toujours en exil, falsificateurs de cartes et inventeurs de nouveaux continents.
Nous avons participé en juillet dernier aux débats, actions et manifestations organisés par le Genoa social forum, lors du sommet du G8. L’Intersiderale participe aux contre-sommet lors des conseils européens repris dans l’agenda de l’Union européenne.
Nos priorités vont actuellement à la production de pamphlets thématiques, à l’organisation d’actions directes non-violentes dont les modalités restent à définir avec d’autres et à l’acceuil des manifestants étrangers.
Nous cherchons à construire un espace d’agitation et d’opposition politique pour tous.