Une pause pour réfléchir, une pause pour agir.
Réfléchir au sens de la précarité qui nous isole et nous divise.
Divisés nous sommes invisibles. Invisibles, nous sommes en danger. C’est
pour rendre visible notre invisibilité et pour montrer comment nous
sommes en danger, que nous sommes sortis dans la rue le premier mai
chaque année depuis un lustre. En réclamant la rue, nous réclamons
tout.
Toutes nos envies, toute notre vie.
Depuis un lustre le premier mai est à nous. En transformant ce qui était devenu une morne fête en Carnaval Politique, nous avons fait de la précarité une donnée incontournable sur le terrain politique, nous avons rendu visible ce qui ne l’était pas. Mais ...
Parler de la précarité, c’est pas encore assez
Parler des Sans papiers ce n’est pas les régulariser
Parler des exclus du chômage, ce n’est pas du revenu pour tous.
Un lustre que nous envahissons l’espace public avec nos différentes façons de vivre ou de produire. Un lustre que nous avons ouvert une brèche pour que puissent s’exprimer les exclus du miracle du CDI.
Un lustre que le petit monde nébuleux et changeant des collectifs belges
et liégeois s’unit le temps d’un processus rebelle printanier.
Un lustre éclairé par des aventures précaires, joyeuses et déterminées.
Danseuses déjantées, sans-papiers en lutte, intellos précaires, clowns
anarchistes, anti-pubs décroissants, squatteurs autonomes, cybermandaïs
pensionné/es, activistes anticapitalistes, punks écologistes, ...
êtes
tous invité/es à participer à la première assemblée en vue de préparer
le "premier mai des précaires rebelles 2007".
Rendez-vous le 16 mars à 19h30 à l’église Occupée Saint François de Sales rue Jacob Mackoy, Laveu-Liège.