Recommandations
• La politique de prévention et de lutte contre le tabagisme doit être axée sur les jeunes de 10 à 14 ans, en n’oubliant pas que dès l’âge de 10 ans les premiers jeunes expérimentent leur première cigarette. Le contraste entre l’enseignement primaire et secondaire suggère de concentrer les actions de prévention sur la première année de l’enseignement secondaire.
• Envisager une répression sérieuse auprès des vendeurs ne respectant pas l’interdiction de vendre du tabac aux moins de 16 ans.
• Mettre l’accent sur le public à risque et prévoir des actions de communication pertinentes et adaptées.
• Souligner le rôle et la responsabilité des parents dans la prévention du tabagisme et dans l’information de leurs jeunes enfants, en s’orientant surtout vers les groupes sociaux inférieurs.
• Définir des actions pertinentes dans le domaine de la désintoxication pour les jeunes de 14 à 17 ans, avec, par exemple, l’aide de jeunes non-fumeurs qui représentent la majorité et qui ont besoin de valorisation de leur comportement.
• Comme dans d’autres pays européens, l’interdiction partielle de fumer dans l’horeca pourrait être élargie à une interdiction complète de fumer. De cette manière, le lien entre sorties et cigarettes qui existe chez les jeunes, pourrait être réduit.
• Une augmentation du prix des cigarettes s’avère être un moyen efficace pour prévenir le tabagisme chez les jeunes.
Extrait de Jeunes et tabac. CRIOC [1]
Le deuxième item m’interpelle plus que les autres : « Envisager une répression sérieuse auprès des vendeurs ne respectant pas l’interdiction de vendre du tabac aux moins de 16 ans. »
La loi n’est donc pas respectée. De plus, en interdisant aux adultes la vente du tabac aux mineurs de moins de 16 ans ne créent-on pas de la "délinquance" ? Le risque a-t-il été pris en compte ?
Est-il difficile d’imaginer des mineurs de 16 à 18 ans dealant du tabac à des plus jeunes ?
Est-il difficile d’imaginer des enfants de moins de 16 ans volant du tabac dans des magasins, à leurs proches ou à des passant/e/s pour leur propre consommation, pour le donner ou pour le vendre ?
Tant qu’on est dans l’interdiction, ne serait-il pas plus judicieux d’interdire tout d’abord la publicité et ensuite d’interdire à tou/te/s la vente du tabac, d’abroger la loi concernant la culture du tabac et les autorisations... Que celui ou celle qui veut fumer, apprenne d’abord à le cultiver pour sa propre et future consommation...
N.B. N’allez pas imaginer que je suis pro tabac !